27/05/2015

Chronique: Etiquette et Espionnage, de Gail Carriger

Salut à tous! J'espère que vous allez bien, on se retrouve aujourd'hui pour ma chronique du tome 1 de la saga Le pensionnat de Mlle GéraldineEtiquette et Espionnage de Gail Carriger.
 
 
ATTENTION CETTE CHRONIQUE CONTIENT DES SPOILS!
 


Etiquette et Espionnage
 
Gail Carriger
 
676 pages
 
Editions Le Livre de Poche (6.90€)
 
9/10





Synopsis

Angleterre, début du XIXè siècle, Sophronia,
14 ans, est un défi permanent pour sa mère:
elle préfère démonter les horloges et grimper
aux arbres plutôt qu'apprendre les bonnes
manières! Mme Temminnick désespère que sa fille
devienne jamais une parfaite lady,
aussi l'inscrit-elle au Pensionnat de Mlle Géraldine
qui s'attache au perfectionnement
des jeunes dames de qualité.
Très vite, Sophronia comprend que cette école
ne correspond pas exactement à l'idée que sa mère
s'en faisait. Certes, les jeunes filles s'y apprennent
l'art de la danse, celui de se vêtir et l'étiquette,
mais aussi celui de la diversion, de l'espionnage
et de l'acte de donner la mort - tout cela
de la manière la plus civilisée possible, bien sûr.
C'est une chose d'apprendre à faire une révérence
comme il faut, c'en est une autre d'apprendre
à la faire en lançant un couteau...
 
 

 
C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis lancée dans ce premier tome. Je dois vous avouer qu'au début je l'ai acheté grâce à sa couverture que je trouve sublime avec cette illustration qui mélange le style espionnage/apparence. J'adore la période XIX-XXè siècle, qui plus est en Angleterre, avec les bonnes manières, la bourgeoisie, etc. Je ne connaissais pas du tout l'écriture de Gail Carriger, je ne connaissais pas non plus la saga Le protectorat de l'Ombrelle, mais je l'ai ajoutée à ma Wish List après avoir fini ce roman!
 
 
Je vais commencer ma chronique en vous parlant du style de l'auteure, que j'ai trouvé vraiment très chouette. Au départ j'avais l'impression d'entrer dans un univers un peu à la Tim Burton, avec les majordomes sur roulettes, les chiens mécaniques, l'illustration de la couverture, etc. J'ai vraiment accroché à l'univers de ce roman, on entre vraiment dans un mon imaginaire, super bien décrit. La description du pensionnat, par exemple, est vraiment très bien faite et permet au lecteur d'entrer tout de suite dans l'histoire.  Le style de l'auteure m'a permis de visualiser très facilement les scènes, et pour moi c'est un critère très important pour une bonne lecture: une écriture fluide, qui vous emporte ailleurs. De plus, le récit est vraiment dynamique, les personnages sont très simples et attachants, on ne s'ennuie pas une seule seconde! D'ailleurs, même si Sophronia, l'héroïne, n'a que 14 ans, le récit n'est pas "enfantin" et on peut très facilement s'identifier à elle.
Il y a aussi un ton assez drôle dans les mots que choisi l'auteure, on le remarque dès le début dans les dialogues entre Sophronia, Dimity et Pillover. On ressent le côté éduqué mais sarcastique de l'humour anglais, j'adore!
 
Pour ce qui est de la forme du roman, il y a 17 chapitres qui sont appelés des "Leçons", et chaque chapitre correspond à une leçon en particulier. Par exemple:
 
- Leçon 12: Communiquer correctement en toute situation
- Leçon 17: Comment se comporter correctement à un bal
 
Et j'ai trouvé ça super bien fait! Parce qu'au début du chapitre, on lit le titre de la leçon et à priori, ça semble être une leçon tout à fait normale pour un pensionnat de jeunes filles. Alors qu'en fait, derrière chaque leçon se cache un évènement qu'on découvre au fil des pages et ce qui est drôle, c'est de relire le titre de la leçon après le chapitre, et là on comprend ce qu'a voulu dire l'auteure!
 
 
Je vais maintenant vous parler des personnages et de l'histoire en elle-même. Au départ, c'est vrai que le récit plante le décor, ça se base beaucoup sur la découverte du pensionnat, les descriptions des personnages, les professeurs, les cours, etc. Mais on ne s'ennuie pas du tout! Justement, on découvre un univers très bien ficelé, des personnages hauts en couleurs. Je pense notamment aux professeures qui, au début, me font penser au film Arsenic et Vieilles Dentelles, avec les tantes bien sous toutes les coutures qui en fait sont des meurtrières. Il y a aussi un vampire, un loup-garou (d'ailleurs avis aux fans de Loups Garous, Niall est vraiment beau gosse et j'espère qu'il va être de plus en plus important dans les prochains tomes!). Il faut noter aussi le personnage de Savon, qui est vraiment trop cool, sympa, gentil, beau... bref, un peu l'homme parfait quoi! Il y a aussi le personnage de Monique Pelouse, qui est vraiment une peste détestable. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer, et même à différencier parfois, Sidheag et Agatha, les copines de Sophronia.
Je dois évidemment parler de Sophronia, l'héroïne de 14 ans, qui est un peu comme un garçon manqué que sa mère envoie dans un pensionnat pour jeunes filles. C'est vraiment une fille intelligente, courageuse, juste, amicale. Elle va découvrir un monde inconnu, magique, et elle s'y adapte très bien. Il y a aussi Dimity, qui devient très vite la meilleure amie de Sophronia. Leur amitié est vraiment super, elles peuvent compter l'une sur l'autre quoi qu'il arrive, et l'auteure n'en fait pas des tonnes entre elles deux.
 
Une petite pensée aussi pour Bumbersnoot, le chien mécanique de Sophronia, qui l'a sortie du pétrin!
 
Quant à l'école en elle-même, ça m'a fait rêver! J'avais trop envie d'y être, dans cette espèce de montgolfière géante qui flotte dans les airs. Les loups, vampires, professeurs meurtriers, ont malgré ça un air très sympathique. Toutes les mécaniques aussi, ces machines imaginaires qui sont en fait des domestiques, donnent du caractère au roman. C'est une invention géniale!
 
 
Pour finir cette chronique, je ne peux pas m'empêcher de parler du lien qui m'a sauté aux yeux entre ce roman et l'univers d'Harry Potter, en particulier Harry Potter à l'école des sorciers. Dès le début, j'ai vu des ressemblances. Sophronia me fait penser à Harry, qui est embarqué dans une école "magique" qu'il ne connaît pas. Là, Sophronia rencontre Dimity, qui me fait penser à Ron, comme l'ami un peu peureux, maladroit, mais toujours là pour aider son ami. La scène où Sophronia et Dimity se rencontrent dans la calèche me fait penser à Harry Potter à l'Ecole des Sorciers, au début dans le train allant à Poudlard. D'ailleurs, l'école de Dumbledore est comme le Pensionnat. C'est une ambiance très agréable qui nous fait voyager dans un autre monde! Comme dans Harry Potter, il y a une multitude de personnages qui évoluent autour de Sophronia, avec des créatures magiques, des éléments mystérieux, des professeurs très spéciaux...
 
 
 
BREF, si après tout ça vous n'avez toujours pas compris que cette lecture m'a beaucoup plus, je vous le dis: CETTE LECTURE M'A BEAUCOUP PLU! Haha!
Parce qu'il faut trouver un point négatif, je dirai que la fin n'étais pas très poussée, mais j'ai quand même super hâte de lire le tome 2. Ce premier tome pose bien le contexte et peut permettre au tome 2 de vraiment décoller avec plein de rebondissements! J'ai notamment hâte de savoir ce qui va se passer entre Monique et Sophronia, entre Sophronia et Savon, avec Niall, etc.
 
 
 
 
A très bientôt!

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